Disparités géographiques de consommation d’indemnités journalières en maladie
vendredi 4 janvier 2008 Intéressant point d’information réalisé par la Caisse nationale d’assurance maladie en décembre 2006 qui s’intéresse à la répartition géographique du versement des indemnités journalières en maladie.
"L’étude met en lumière l’importance des disparités géographiques
constatées dans ce domaine, notamment pour les arrêts de travail de longue durée. Ainsi, le nombre d’indemnités journalières de plus de 3 mois varie de 1 à 4 selon les départements, et de 1 à 2 pour celles inférieures à 3 mois."
Le pourtour méditerranéen, la Corse, l’Île de France, les départements frontaliers du Nord-Est et certains départements du Centre ont les taux les plus faibles concernant les niveaux d’indemnités journalières de courte durée. "Les départements les plus consommateurs d’arrêts de moins de 3 mois n’enregistrent pas de manière systématique les taux les plus élevés pour les arrêts de longue durée.
A souligner cependant : certains départements se caractérisent par des valeurs hautes ou basses pour les deux types d’indemnités journalières : l’Île de France a, de manière générale, un faible taux d’indemnités journalières, contrairement à la région Rhône-Alpes ou la Bretagne."
Trois autres éléments intéressants :
un taux de chômage élevé diminue le nombre des indemnités journalières de moins de 3 mois et inversement ;
l’existence d’une forte corrélation entre les indemnités journalières de courte durée enregistrées et les contrôles menés par les caisses de l’assurance maladie : ainsi, plus ceux-ci sont nombreux dans un département, moins les indemnités journalières courtes le sont. Ceci est d’autant plus vrai que la politique de contrôles menée s’inscrit dans la durée ;
plus le nombre de médecins libéraux - de spécialistes notamment - dans un département est haut, moins on enregistre d’indemnités journalières de moins de 3 mois.
VOIR EN LIGNE : Point de repère n° 11
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